Les consultations dites « difficiles » ne sont pas une fatalité.
La qualité de l’ensemble de la consultation résulte des 3 premières minutes d’échange, et ce, dès la salle d’attente.
L’écoute active, l’entretien motivationnel, ainsi que de nombreuses autres techniques de communication existent, auxquelles le soignant peut s’initier.
Tout ceci ne sera valable bien sûr que dans la situation de rapport d’égal à égal qui sera impossible à obtenir avec les personnalités antisociales (10% de la population) et borderline (4%) potentiellement dangereuses, les personnalités paranoïaques ou narcissiques .
Savoir dire « non », gérer l’agressivité d’un patient, comprendre la raison de cette agressivité, la désamorcer, ne pas la renvoyer à son patient, augmenter l’observance thérapeutique, ne plus être épuisé à l’issue d’une consultation, des outils existent, on peut apprendre à les utiliser.
Francine HIRSZOWRSKI, hypnotherapeuthe, Paris
Monika LEDOUX, Dermatologue, Cochin
SALLE 241
Session plénière du Collège